Traités

Ne confondez pas le texte et son support matériel

Lorsqu'on cherche à dater un traité de combat il est possible de commettre l'erreur de confondre le texte du traité et son support matériel : le livre. Cette confusion est courante chez les pratiquants d'AMHE, je les moi-même faite auparavant. C'est là où les compétences d'Historiens viennent éclairer les amateurs que nous sommes. Voici ce que j'en ai compris.

Un texte écrit par un maitre d'armes peut avoir été copié et recopié. En l'absence d'imprimerie, c’étaient plus des possibilités de diffusion du savoir. Ainsi certains ouvrages de la tradition de Liechtenauer nous sont parvenus au travers d'une ou plusieurs copies et non pas l'oeuvre originale.

Nous ne retrouvons donc avec deux dates à définir :

Lorsqu'on vous vous annonce tel traité date de 1458, il est donc avant celui daté de 1490, s'il y a eu confusion entre les types de date, l'ordre de rédaction des textes peut-être en réalité l'inverse. Des interprétations basées sur l'ordre de rédaction des traités deviennent de se fait caduques.

Un traité n'est pas un manuscrit

Les traités de combat peut être manuscrit (écrit à la main) ou imprimé. Il est courant dans la communauté AMHE de parler abusivement de manuscrit pour tous les traités.

La tradition Liechtenaurienne se basent essentiellement sur des manuscrits, mais les continuateurs les plus tardifs ont fait imprimer leur traité. Pour les manuscrits il peut y avoir plusieurs copies d'un même texte, les copies peuvent avoir quelques différences du faire d'erreur de la part du copieur, ce qui peut changer le sens d'un mot. Les imprimés peuvent avoir plusieurs éditions d'un même texte, une nouvelle édition peut être légèrement différente d'une édition précédente (une correction, l'ajout d'une préface, un chapitre supplémentaire etc.).

Les disciplines AMHE les plus récentes sont essentiellement basées sur des imprimées. Par exemple l'étude de l'escrime à la baïonnette se fait essentiellement sur des imprimés. Il est probable que quelqu'un parlant d'un "manuscrit de baïonnette", soit un abus de langage. Toutefois il existe quelques manuscrits tardifs, souvent des essais ou prise de notes d'un maître d'armes. C'est le cas du manuscrit Manuscrit 178 conservé à la Médiathèque L'Orangerie à Lunéville, qui date de 1881, et traite des charges contre la cavalerie, de boxe et de bâton.

Les traités

Les manuscrits

L'utilisation des côtes de conservation des manuscrits dans les musées permet de distinguer différents manuscrits faisant la copie d'un même texte. Aussi certains manuscrits n'ont simplement pas de titre, le choix d'un titre devient arbitraire.

MS G.B.f.18a

Ecrit entre 1416 et 1444, ce manuscrit contient un poème nommé "Fechtlehre" qui reprend le "Zettle" de Liechtenauer.

Voir sur Wiki AMHE

Ms 3227a

Il s'agit du manuscrit attribué (à tord ?) à Hanko Döbringer. Il contient la glose la plus complète sur l'escrime de Liechtenauer.

Dans ce manuscrit se trouve aussi d'autres enseignements de combat, ainsi que pêle-même des conseils en artisanat du métal, des recettes de cuisines, la recette de confection d'explosif etc...

Conservant les enseignements martiaux, on y trouve :

Ms Chart.A.558

Le manuscrit Ms Chart.A.558, dit le Gotha, est un traité de Hans Talhoffer.

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Cod.I.6.4°.3

Le Cod.I.6.4°.3 est un manuscrit, de la tradition de Johannes Liechtenauer, communément attribué à Juden Lew.

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Ms.44.A.8 / MS 1449

Traité de Peter von Danzig.

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KK5126

Traité de Paulus Kal.

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Ms.Thott.290.2°

Traité de Hans Talhoffer.

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CGM. 1507

Traité de Paulus Kal.

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Cod.78.2 Aug 2.

Traité inachevé qui contient entre autre le zettle.

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Les imprimés

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