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Section 5 : les cinq mots-clef de l'escrime

Le Zettel

Avant, après : ces deux éléments sont la source de tout l'art. Faible et fort ; même-temps : ce mot retiens-le bien ; ainsi peux-tu apprendre à te défendre avec l'Art et l'ouvrage. Si tu t'effraies aisément, n'apprend jamais l'escrime.

Ms3227a (traduction ARDAMHE)

En outre, retiens et sache que comme il dit : "avant, après, ces deux éléments, etc.". Il nomme cinq mots : avant, après, faible, fort, même-temps. Ces mots-là gouvernent tout l’art de Liechtenauer, et constituent les fondements et le cœur de toute l’escrime, à pied et à cheval, sans protections ou revêtu d’un harnois. Par le mot avant, il exprime qu’un escrimeur particulièrement bon doit, en toute circonstance, posséder et gagner le coup initial. Qu'il touche ou manque ; comme le dit Liechtenauer : "taille dedans et assaille-le ; submerge-le, que tu touches ou manques". Quand un homme marche ou court à son adversaire, dès lors qu’il estime pouvoir l’atteindre avec un pas ou avec un saut, alors il doit le frapper là-dedans où il voit une ouverture, avec joie, à la tête ou au corps, courageusement et sans peur, là où il peut l’atteindre avec le plus de certitude ; ainsi il gagne d’abord le coup initial – que cela lui soit bénéfique ou néfaste. Il faut également être sûr dans ses pas ; ces derniers doivent être bien mesurés, de façon à ne pas les faire trop longs ou trop courts. Dès lors qu’il a effectué le coup initial, s’il touche, alors qu’il poursuive rapidement. L’autre se défend-il alors du coup initial – c’est à dire dévie-t-il ou accompagne-t-il de son épée une taille ou un estoc –, alors tant qu’il est avec lui au contact de l’épée par laquelle la sienne a été déviée de l’ouverture qu’il a voulu viser, il doit ressentir et aviser si l’autre est – à l’épée – faible ou fort, mou ou ferme, dans sa déviation et protection contre l’estoc ou la taille. S’il ressent bien de quelle façon l’autre est dans ses actions – c’est à dire s’il est fort ou faible –, alors dès qu’il avise et ressent avec justesse dans le même-temps, il doit, dans le même-temps ou l’entre-temps que l’autre se défend, se faire lui-même faible ou fort, et, de même que précédemment – c’est-à-dire avant lui –, pour l’empêcher d’effectuer le moindre coup, il doit lancer le coup d’après. Cela signifie qu’il doit frapper à l’autre au moment où ce dernier se protège et se défend contre le coup initial – que ce soit un estoc ou une taille – ; ainsi, il doit le submerger avec d’autres pièces d’escrime, avec lesquelles il doit assaillir et submerger les ouvertures de l’adversaire, de manière à être constamment en déplacement et dans le mouvement, afin de le confondre et le subjuguer, et qu’il ait fort à faire dans sa défense. En conséquence, ce même défenseur ne pourra mener à bien aucun coup. En effet, celui qui se défend et escompte les coups ennemis se met en plus grand danger que celui qui lui frappe dessus, puisqu’il doit se défendre ou se laisser atteindre ; il ne parviendra donc à venir aux coups qu’à grand’ peine. Voilà pourquoi Liechtenauer parle : "je le dis en vérité, aucun homme ne se défend sans danger ; comprends-tu cela, aucun ennemi ne te viendra-t-il aux coups". Si tu combats différemment d’après ces cinq mots que concerne ce discours – et dont dépend toute l’escrime –, tu verras donc qu’un maître taille souvent parce qu’il est brave et gagne le coup initial, d’après cet enseignement.

Folio 21r:

Avec le mot avant qu’il a énoncé, il veut dire qu’un homme doit assaillir et submerger son adversaire bravement et sans crainte avec le coup initial ou avec le premier coup, contre les ouvertures, à la tête ou au corps – qu’il touche ou manque –, cela, de façon à l’étourdir ou l’effrayer en lui frappant dessus, afin qu’il ne sache ce qu’il doit faire à l’encontre. De plus, avant que l’autre ne se ressaisisse ou bien ne vienne lui-même contre lui, il doit immédiatement lui faire le coup d’après, afin de lui donner trop de choses à faire lorsqu’il doit se défendre et protéger, et donc de l’empêcher d’en venir aux coups. En effet, lorsque ce même homme donne le coup initial ou le premier coup et que l’autre se défend, alors, à cause de cette défense ou protection, il arrivera toujours au coup d’après plus tôt que l’autre n’arrive à son premier coup. Ainsi, il peut frapper avant l’autre à l’aide (1) du pommeau, ou bien il peut lui venir dans les coups travers, qui sont fort bons ; il peut sinon jeter son épée devant en travers, afin de mener d’autres pièces d’escrime ; ou bien il peut entreprendre maintes autres choses avant que l’autre n’en vienne aux coups. Tu entendras [plus loin] comment effectuer l’un à partir de l’autre, de manière à te retirer invaincu ; cela, si tu *procèdes différemment, c’est-à-dire d’après cet enseignement. Car il doit, en une pensée, et avec un coup – si possible –, donner le coup initial et le coup d’après, l’un après l’autre, rapidement et immédiatement.

En outre, ce qui peut advenir, c’est que l’autre se défende du coup initial, donc doive se défendre avec l’épée – ainsi, l’autre doit lui venir à son épée. Si l’autre atermoie un peu, alors le premier doit lui rester à l’épée, immédiatement tourner, et aviser et ressentir si l’autre veut se retirer de l’épée ou non. Si l’autre se retire au moment où ils sont arrivés l’un contre l’autre à l’épée, et que les pointes sont dirigées contre les ouvertures de chacun, alors, avant que l’autre puisse se rattraper grâce à sa retirade, et venir avec le moindre nouveau coup ou estoc, il doit immédiatement le poursuivre avec sa pointe et lui donner un bon estoc à la poitrine – ou ailleurs, là devant –, là où il peut l’atteindre au plus court et au plus proche, de façon à ce que l’autre ne puisse se retirer de devant l’épée sans dommage. C’est pourquoi il peut toujours l’atteindre immédiatement – au plus proche – à l’aide de sa poursuite, avec sa pointe, parce qu’il a placé auparavant sa pointe contre l’autre, à l’épée, au plus court et au plus proche. C’est pourquoi quand, avec sa retirade, l’autre porte un nouveau coup ou estoc, celui-ci doit être mené loin alentour, donc l’assaillant peut en venir auparavant au coup d’après, donc plus tôt que l’autre n’arrive à son premier coup. C’est cela qu’exprime Liechtenauer avec le mot après : dès qu’un homme a donné à son adversaire le coup initial, alors il doit donner immédiatement et sans relâche le coup d’après, dans la même manoeuvre ; il doit donc être constamment en déplacement et mouvement, et effectuer l’un après l’autre, de façon à ce que si le premier rate, alors c’est le second, le troisième ou le quatrième qui touche ; tout cela ne le laissera jamais venir aux coups. Ainsi, celui qui appliquera ces cinq mots d’après cet enseignement obtiendra un grand avantage. Si, au contraire, l’autre reste à l’épée après être venu à l’épée dans sa défense ou protection, et s’il advient que l’attaquant est resté contre lui avec l’épée et n’a pas encore fait le coup d’après, alors cet attaquant doit tourner et rester à l’épée avec l’autre ; puis il doit alors aviser et ressentir si l’autre est fort ou faible à l’épée. S’il advient qu’il avise et ressent que l’autre est fort, ferme et dur à l’épée, et qu’il cherche à presser avec son arme, alors le premier doit être faible et mou contre cela, donner à la force adverse de la faiblesse en laissant la place, et laisser l’épée adverse heurter [la sienne] et poursuivre [sa trajectoire], avec la pression que l’autre donne.

En outre, il doit vite laisser son épée glisser et se retirer de là promptement et rapidement, et doit vite la diriger contre les ouvertures de l’adversaire, à la tête ou au corps, avec coups, estocs ou entailles, là où il peut l’atteindre au plus proche et au plus tôt. Plus l’autre presse et appuie durement et lourdement avec son épée – et que l’attaquant se fait faible et mou à l’encontre, et laisse son épée glisser de là, donc lui échappe – alors plus l’épée adverse va partir au loin et s’éloigner après le choc, ce qui donnera à cet attaquant de vastes ouvertures. Il pourra alors le toucher et l’atteindre comme il le souhaite, avant qu’il ne se ressaisisse et vienne avec un coup ou un estoc. Si, au contraire, l’autre est faible et mou à l’épée, et que le premier le remarque et le ressent bien, alors celui-ci doit être fort et ferme à l’encontre avec l’épée, et doit diriger et projeter avec force la pointe le long de l’épée, droit devant contre les ouvertures adverses, là où il peut l’atteindre au plus proche. Ce même estoc doit être exécuté comme si une corde ou un fil était noué devant à la pointe, et tirait cette pointe à l’ouverture la plus proche. Si l’attaquant se rend compte que l’autre est si faible qu’il se laisserait parer l’épée et se ferait toucher, mais si ensuite cet autre redevient fort et se défend de l’estoc en le déviant – donc s’il devient à nouveau fort contre l’épée, en écartant l’épée du premier, se défendant de l’estoc, donc lui pressant fortement l’épée –, alors le premier doit à nouveau devenir faible et mou à l’encontre, laisser son épée glisser de là et lui échapper, puis chercher prestement les ouvertures adverses avec tailles, estocs ou entailles, là où c’est possible. C’est ce que dit Liechtenauer avec les mots suivants : "mou et ferme" ; et cela provient de l’autorité, comme le dit Aristote dans le livre peryarmenias opposita : "iuxta se posita magis elucescunt vel exposita oppositorum cui autem…" faiblesse contre force, force contre faiblesse, fermeté contre mollesse, et equetur. Si la force est opposée à la force, alors c’est toujours le plus fort qui est victorieux. Voilà pourquoi l’escrime de Liechtenauer est animée par l’art juste et véritable, de manière à ce qu’un homme faible puisse vaincre avec certitude un fort (et sa force), grâce à sa ruse et son art. Par conséquent, escrimeur, apprend à bien ressentir ; comme le dit Liechtenauer : "apprend le sentiment ; même-temps, ce mot est bien tranchant". En effet, lorsque tu es à l’épée avec un homme, et que tu ressens bien s’il est fort ou faible à l’épée, alors dans le même-temps – ou entre-temps – tu peux observer et savoir ce que tu dois lui faire, d’après l’art et l’enseignement qui vient de t’être donné ; ainsi, il ne pourra jamais se retirer de devant l’épée sans dommage ; c’est ce que dit Liechtenauer : "frappe pour qu’il tombe, s’il se retire devant toi". Tu comprends donc bien d’après cette leçon que tu dois toujours prendre et gagner le coup initial ; et aussitôt après l’avoir donné, tu dois, dans un enchaînement, immédiatement et sans attendre, faire le coup d’après, c'est-à-dire le second, le troisième ou le quatrième coup – taille ou estoc – de façon à ce qu’il ne puisse jamais en venir aux coups. Si tu lui viens à l’épée, alors sois certain dans le sentiment, et fais ce qui t’a été prescrit. En effet, c’est le fondement de l’escrime d’être toujours en mouvement et ne pas atermoyer ; ainsi vient-on alors au sentiment. Donc fais ce qui a été dit ; et tout ce que tu entreprends et effectues doit respecter la mesure et la portée, de façon à ce que, lorsque tu gagnes le coup initial, tu ne le lances pas trop loin, donc ne te dépêche pas trop, sinon tu ne pourras poursuivre avec le coup d’après. Ainsi parle Liechtenauer : "comprend cela : toute chose a une distance et une mesure". Apprend cela aussi pour les pas, et pour tout autre pièce ou loi de l’escrime.

Remarque, les phrases suivantes ont été ajoutés dans un second temps (signalé par le symbole +) :

Sigmund Ringeck

Voici le texte et une leçon sur l'avant et l'après.

(.. ici le zettel ..)

Glose. Retiens ceci : avant tout dois-tu comprendre l’avant et l’après, car ces deux éléments constituent la source dont jaillit tout l'art de l’escrime. Comprends donc ceci : l’avant signifie que tu dois toujours le devancer avec un coup de taille ou d'estoc à ses ouvertures, avant qu'il ne le fasse vers les tiennes. Ainsi est-il forcé de te parer.

Aussi, oeuvre habilement dans la parade avec l'épée devant toi d'une ouverture à l'autre ; alors il ne pourra pas s'opposer à ton ouvrage avec ses pièces. Mais s'il t’entre dedans, alors devance-le par la lutte.

Retiens maintenant ce que signifie l’après.

Retiens ceci : si tu ne parviens pas à saisir l’avant, alors attends l’après. Il s’agit des rompures de toutes les pièces qu'il utilise contre toi. Comprends donc ceci : quand il te devance de façon à ce que tu sois obligé de le parer, alors oeuvre habilement avec la parade dans le même-temps à l'ouverture la plus proche ; ainsi le toucheras-tu avant qu'il n'ait accomplit sa pièce. Tu gagnes donc encore l’avant, et lui demeure dans l’après. De plus dois-tu trouver dans l’avant et l’après la manière d’oeuvrer avec le mot même-temps au faible et au fort de son épée. Et comprends donc ceci : de la garde jusqu'au milieu de la lame se trouve le fort de l'épée, avec lequel tu peux bien résister si quelqu'un t'y lie. En outre, du milieu jusqu'à la pointe se trouve le faible, avec lequel tu ne peux résister. Si tu comprends correctement ces éléments, tu pourras bien oeuvrer avec art et te défendre. En outre, tu pourras enseigner ce même art aux princes et seigneurs, qui seront victorieux lors du jeu et d’une affaire sérieuse. Mais si tu t'effrayes facilement, alors n'apprends pas l'art de combattre. Car un craintif ou un cœur défaillant ne fait rien de bon ; il sera vaincu quelle que soit sa *maîtrise de l’art.

Peter von Danzig

Voici le texte et la glose d'une autre leçon.

(.. ici le zettel ..)

Glose. Retiens ceci : avant toute chose dois-tu bien comprendre et appréhender deux choses. Il s’agit de l’avant et de l’après ; puis il y a le fort et le faible de l’épée et le mot même-temps. En effet, cela constitue le fondement de tout l'art de l’escrime. Si tu comprends et appréhendes bien ces éléments – sans oublier le mot même-temps – dans toutes les pièces que tu exécutes,* alors mérites-tu le titre de bon maître d’épée. Ainsi seras-tu capable d’enseigner aux princes et ducs afin qu’ils soient victorieux au combat ou lors d’une affaire sérieuse, grâce au véritable art de l’épée.

Retiens maintenant ce que signifie l’avant.

Il s’agit de ceci : tu dois toujours le devancer avec le coup de taille ou avec l'estoc. Si tu arrives avant lui avec le coup ou toute autre [pièce] l’obligeant à parer , alors oeuvre immédiatement – dans le même-temps – dans sa parade devant toi avec l’épée – ou avec toute autre pièce – ; ainsi ne peut-il en venir à aucun ouvrage.

Retiens maintenant ce que signifie l’après.

L’après désigne les rompures de toutes les pièces et des coups que l’on peut employer contre toi. Et comprends donc ceci : quand il te devance avec le coup t’obligeant à le parer, alors oeuvre habilement dans le même-temps avec la parade à l'ouverture la plus proche ; ainsi lui brises-tu son avant avec ton après.

Retiens maintenant le fort et le faible de l’épée.

Comprends donc le faible et le fort de l’épée : de la garde jusqu'au milieu de la lame se trouve le fort de l'épée. En outre, du milieu jusqu'à la pointe se trouve le faible. Tu seras éclairé ci-après quant à la manière d’oeuvrer avec le fort de ton épée contre le faible de la *sienne.

Juden Lew

(.. ici le zettel ..)

Avant toute chose dois-tu bien comprendre et appréhender ces deux choses : il s’agit de l’avant et de l’après, ainsi que du fort, du faible de l’épée et du mot même-temps. En effet, cela constitue le fondement de tout l'art de l’escrime.

Si tu comprends et appréhendes bien ces éléments – et avant tout le mot même-temps – dans toutes les pièces que tu exécutes, alors mérites-tu le titre de bon maître d’épée. Ainsi seras-tu capable d’enseigner aux princes et ducs afin qu’ils soient victorieux lors du jeu ou d’une affaire sérieuse, grâce au véritable art de l’épée, etc.

Item. Quand tu le devances avec les coups ou autre chose, l’obligeant à te parer, alors oeuvre immédiatement – dans le même-temps – devant toi avec l’épée – ou avec d’autres pièces –, et ne le laisse alors en venir à aucun ouvrage, etc.

Item. Quand il te devance avec les coups de t’obligeant à le parer, alors dois-tu oeuvrer habilement dans le même-temps dans la parade avec l’épée – ou toute autre [pièce]. Ainsi lui prends-tu l’avant avec l’après. Cela s’appelle avant et après.

Item. Maintenant, avant tout dois-tu connaître le faible et le fort de l’épée. Comprends donc ceci : de la garde jusqu'au milieu de la lame se trouve le fort de l'épée ; du milieu jusqu'à la pointe se trouve le faible. Tu trouveras ci-après tout ce concerne la manière d’oeuvrer à l’épée contre le faible avec le fort, etc.

Hans von Speyer

(.. ici le zettel ..)

Avant toute chose dois-tu bien comprendre et appréhender ces deux choses : il s’agit de l’avant et de l’après, ainsi que du fort, du faible de l’épée et du mot même-temps. En effet, cela constitue le fondement de tout l'art de l’escrime.

Si tu comprends et appréhendes bien ces éléments – et avant tout le mot même-temps – dans toutes les pièces que tu exécutes, alors mérites-tu le titre de bon maître d’épée. Ainsi seras-tu capable d’enseigner aux princes et ducs afin qu’ils soient victorieux lors du jeu ou d’une affaire sérieuse, grâce au véritable art de l’épée.

Item. Quand tu le devances avec les coups ou autre chose, l’obligeant à te parer, alors oeuvre immédiatement – dans le même-temps – devant toi avec l’épée – ou avec d’autres pièces –, et ne le laisse alors en venir à aucun ouvrage.

Item. Quand il te devance avec les coups de t’obligeant à le parer, alors dois-tu oeuvrer habilement dans le même-temps dans la parade avec l’épée – ou toute autre [pièce]. Ainsi lui prends-tu l’avant avec l’après. Cela s’appelle avant et après.

Item. Maintenant, avant tout dois-tu connaître le faible et le fort de l’épée. Comprends donc ceci : de la garde jusqu'au milieu de la lame se trouve le fort de l'épée ; du milieu jusqu'à la pointe se trouve le faible.

Tu trouveras écrit ci-après tout ce concerne la manière d’oeuvrer à l’épée contre le faible avec le fort